HISTORIQUE

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Principes mutualistes

La Mutualité luxembourgeoise est constituée sur la base des principes fondamentaux que voici:

1) solidarité

les personnes adhérentes se regroupent dans un but d’entraide mutuelle.

2) Absence de tout esprit de lucre

les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non-lucratif.

3) non-exclusion

les mutuelles n’appliquent aucune sélection de risque et aucun membre ne peut être exclu pour des raisons autres que le non-paiement de la cotisation.

4) démocratie

les décisions sont prises suivant le principe de « un homme, une voix « , y compris l’élection des administrateurs des mutuelles.

5) volontariat

l’adhérence à la Mutualité, donc aux mutuelles, est librement et volontairement choisie.

6) indépendance

les mutuelles sont indépendantes du pouvoir public, des tendances politiques et religieuses.

7) autonomie

les affiliés sont en même temps assureurs et assurés et les affiliés participent, par des délégués, à la gestion de leur société.

8) bénévolat

les administrateurs ne touchent ni de rémunérations, ni de dividendes.

Un peu d'histoire

Depuis toujours les hommes ont ressenti le besoin de s’entraider en cas de danger ou de misère et de soulager les moins favorisés frappés par toutes sortes de coups du destin.

L’idée mutualiste est née d’un grand mouvement de solidarité. La mutualité apparaît sans conteste comme la forme la plus ancienne de la solidarité organisée. En effet, les hommes ont depuis toujours essayé de se protéger contre tout événement ce qui menaçait leur existence et notamment contre la maladie et l’invalidité.

Au Grand-Duché de Luxembourg on estime que les premières sociétés de secours mutuels ont été créées à partir de 1849. Elles avaient pour buts principaux l’octroi d’une aide financière aux membres en cas de maladie, la prise en charge des frais de funérailles, l’octroi de secours à la famille en cas de décès. Elles sont nées dans une atmosphère de grande crise économique et sociale et dans un contexte de chômage. Le moment s’avère encore plus significatif si l’on considère la constitution de 1848 qui, pour la première fois, garantit les libertés fondamentales et notamment le droit d’association. Une situation nouvelle se développa avec la révolution industrielle à partir de 1865 – 1875 avec l’apparition d’un nouveau type d’ouvrier, le mineur et ouvrier d’usine, le « Schmelzarbechter».